De retour de vernissage,

Publié le par Gyom

Comment ne pourais-je vous en parler ?
Je reviens tout juste du vernissage/soirée d'ouverture du salon Palais de la BD à la conciergerie.

JE ne vous parlerais pas du buffet, je n'en ai pas profité, fallait choisir :
écouter Yslaire (Président des Jury des 3 prix remis à l'occasion et mis à l'honneur par une exposition) parler de son travail aux officiels qui n'y connaissaient rien ou vider le buffet en se remplisssant l'estomac.
J'ai résisté à l'appel du "BuffetStorm" et ai écouté Yslaire ... je l'ai pas du tout regreté !

Partant de son 1er travail puis passant par Sambre jusqu'à XXe Ciel, il nous a en toute simplicité raconté son travail, sa progressio, ses pulsions :

Comment il a ressenti ce besoin de sortir de la case, comment il a été, comme tant d'auteurs de BD, bridé dans ces envies par son éditeur, puis comment il y est arrivé à travers Sambre.
qq phrase pas forcément contexté exactement (je ne -ment pas ! ... euh lol ?) :

"Je voulais raconter une histoire d'amour Eternel" "qui ne s'arreterai qu'avec la Mort" "c'est ainsi qu'ils [Bernard et Marie, les héros de Sambre] font l'amour la première fois dans un cimetière"

"Je n'ais pas cherché à mettre en couleur, c'est de la mise en lumière avec des réhaussement de couleurs [pour Sambre, le Rouge et le Noir]"

Yslaire a ensuite enchainé avec son Tome 5 de Sambre, en rupture dans le temps et la pratiq avc les précédents. Là, il se lache, il pratique enfin la Bd comme il la sent et la voit se servant de l'ordi pour rendre la chose publiable pour les éditeurs.
Son plaisir était palpable, il nous a parlé très simplement de son approche de la BD, émaillant son discours de qq reférence à Delacroix  "[parlant de son Massacres de Scio, en réponse à une critique] si je le finis, je l'achève" (Yslaire nous parlait alors de l'aspect morbide de l'image léchée, achevée et donc morte, écueuil qu'il souhaitait absolument éviter.
C'est ce qui l'a amené entre autres raisons à travailler ses vignettes séparément et librement, travaillant uniquement le rendu de lumière (sur feuilles grise, lavis rehaussé de blanc) pour ensuite mettre en couleur et en case par ordinateur.
Un Travail magnifique, dont il nous a raconté la genèse à travers la réalisation de XXe Ciel, BD partit de la réponse conventielle à la question systèmatiquement  posée aux auteurs en dédicace, "Mais vous faites quoi en premier, le texte ou les images ?"  Yslaire s'est dit, Et si cette fois-ci je faisait les images en premier ? D'ou ce travail de l'image indépendante, hors-cadre et en relation avc la psychanalyse qui veut mettre des mots sur "l'inracontable"
Si le "XIXe siècle est le siècle de la littérature", le XXe serait celui de la photo et de l'image.
Dans un "état psychanalityque de l'enfant" dessinant "avant de progressivement les [ses dessins] relier ensemble", Yslaire réalise enfin une BD qui lui permet de "sortir des carde de la BD"
Il se fait plaisir avant tout, comme il nous l'a avoué "N'en vous déplaise amis lecteur, ce n'est pas à vous mais à moi que je pense d'abord quand je dessine"
L'expo se boucle sur la première planche de Sambre T6, qui est une réference à un tableau -ou plutôt des tableaux (5 versions différentes)- d'Arnold Böcklin, peintre suisse du XIXe, l'Île des Morts.

Et pour en revenir à notre salon, le temps que nous cession de boire ses paroles, le buffet était vide (Merci Fabouze !!). Du coup mon Sovièt de campagnie (Sergueï) et moi même nous sommes contenter de passer des lèvres d'Yslaire au goulot de la bouteille de Vin blanc ( euh .... qu'est-ce que je raconte moé ? ... c très ambivalent tout ça !) Résultat, aprs 1 journé de jeûne, je vous dis pas l'état dans lequel nous étions à la remise des prix !
Des gens sympathiques, les sponsors, mais un peu trop bavard ... pis de tte façon j'avais mes propre problèmes a régler :



Publié dans Expos & Salons

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